Un Français sur deux choqué par la diffusion des vidéos intimes de Benjamin Griveaux sur les réseaux sociaux. Un tiers des Français y sont indifférents
Suite à la diffusion de vidéos à caractère sexuel et de SMS de Benjamin Griveaux sur les réseaux sociaux ces derniers jours, 50% des Français déclarent être choqués par la diffusion publique de ces contenus. 14% ne sont pas choqués, et 35% y sont indifférents.
C’est auprès des électorats d’Emmanuel Macron et de François Fillon que la part de personnes « choquées » est la plus importante : respectivement 67% et 65%.
Les électorats de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen sont partagés entre « choc » (44% et 40%) et « indifférence » (44% et 41%).
Retrait de la candidature de Benjamin Griveaux : 2 Français sur 3 estiment qu’il a eu raison
66% des Français estiment que Benjamin Griveaux a eu raison de retirer sa candidature à l’élection municipale de Paris. A l’inverse, 34% estiment qu’il a eu tort.
Quel que soit l’électorat, entre 6 et 7 personnes sur 10 estiment que Benjamin Griveaux a eu raison de retirer sa candidature. A noter que parmi les électeurs d’Emmanuel Macron, 61% estiment qu’il a eu raison de se retirer, 39% qu’il a eu tort.
Plus de 7 Français sur 10 déclarent être inquiets pour le débat démocratique en France
72% des Français affirment être inquiet pour le débat démocratique en France, dont 26% « très inquiet ». A l’inverse, 27% ne sont pas inquiets.
Les personnes âgées de 65 ans et plus sont plus nombreuses à être inquiètes pour le débat démocratique en France (78%), alors que les plus jeunes (18-24 ans) sont moins nombreux à déclarer « être inquiet » (59%). Les cadres et classes moyennes sont eux aussi plus nombreux à être inquiets (78% et 79%), alors que les classes populaires le sont légèrement moins (66%).
Quel que soit l’électorat, entre 7 et 8 personnes sur 10 sont inquiètes pour le débat démocratique en France.
2 Français sur 3 estiment que les « activistes » ont tort de faire ce type d’actions contre des personnalités politiques
66% des Français jugent que les « activistes » ont tort de faire ce type d’actions illégales contre des personnalités politiques, alors que 33% estiment qu’ils ont raison.
C’est parmi les plus jeunes (18-24 ans) et les personnes de plus de 50 ans que la proportion rejetant ces pratiques est la plus forte (69% à 72%), alors qu’elle est relativement plus faible auprès des 25-34 ans et des 35-49 ans.
C’est auprès des électorats d’Emmanuel Macron et de François Fillon que la part de personnes estimant que les « activistes » ont tort de faire ce genre d’action est la plus importante : respectivement 78% et 77%.
Les électorats de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen sont plus partagés : respectivement 55% et 53% estiment qu’ils ont tort, mais respectivement 45% et 47% jugent qu’ils ont raison.
Télécharger ici : Sondage ELABE pour BFMTV / les Français et Benjamin Griveaux