Le pronostic d’un nouveau confinement reste majoritaire mais recule très nettement en une semaine

Le pronostic d’un nouveau confinement reste majoritaire mais recule très nettement en une semaine

68% (-15 points en une semaine), des Français pensent qu’il y aura un troisième confinement dans les prochaines semaines, dont 50% (-1) probablement et 18% (-14) certainement. A l’inverse, 32% (+16) n’anticipent pas de nouveau confinement, dont 27% (+13) probablement pas et 5% (+3) certainement pas.

Si une majorité de Français s’attend toujours à un troisième confinement national dans les prochaines semaines, la proportion qui l’anticipe avec certitude (item « oui, certainement ») est en forte baisse au sein de l’ensemble des catégories de population.

En termes d’âge, les 25-34 ans restent les plus convaincus qu’il y aura un troisième confinement (78%, dont 20% avec certitude), les 65 ans et plus sont les moins sûrs (60%, dont 9% certains).

Politiquement, les électeurs d’Emmanuel Macron anticipent un nouveau confinement avec moins de certitude (57%, dont 11% certains), que les autres électeurs (63%-76%).

Si les Français restent divisés, une courte majorité approuve désormais la décision de l’exécutif de ne pas reconfiner

54% des Français estiment que le gouvernement a eu raison de ne pas annoncer de reconfinement à l’issue du conseil de défense le vendredi 29 janvier. A l’inverse, 45% considèrent qu’il a eu tort et qu’il aurait dû annoncer un troisième confinement national.

Si les Français restent globalement divisés, la proportion de Français en accord avec la décision du gouvernement a augmenté de 4 points une semaine.

Politiquement, la décision de l’exécutif est approuvée majoritairement et progresse auprès des électeurs d’Emmanuel Macron du 1er tour (72%, +9), de François Fillon (69%, +10) et de Benoît Hamon (58%, +13). Les autres électorats sont plus partagés : Jean-Luc Mélenchon (50%, +5), Marine Le Pen (47%, =) et abstentionnistes (45%, +3).

En termes d’âge, l’adhésion à la décision de l’exécutif augmente avec l’âge :

  • Seule une minorité des 18-24 ans approuve cette décision (41%, -1)
  • A la faveur d’une hausse importante chez les 25-34 ans, et d’une baisse significative chez les 50 ans et plus, les tranches d’âge intermédiaires sont maintenant toutes partagées : 25-34 ans (51%, +11), 35-49 ans (51%, +3), et 50-64 ans (51%, -7)
  • Cette opinion est majoritaire et augmente chez les 65 ans et plus (67%, +15)

1 Français sur 5 déclare avoir déjà enfreint les consignes du couvre-feu

20% des Français déclarent qu’il leur est arrivé de ne pas avoir respecté les consignes du couvre-feu ces dernières semaines, dont 11% plusieurs fois et 9% une seule fois. A l’inverse, 80% disent ne jamais avoir enfreint les consignes.

Un couvre-feu qui semble davantage respecté que les mesures, plus nombreuses, du 2ème confinement : 29% des Français déclaraient le 9 décembre dernier qu’il leur était arrivé de ne pas avoir respecté les règles du confinement, dont 15% plusieurs fois.

La part de Français qui déclare avoir enfreint les consignes du couvre-feu est nettement plus importante chez les moins de 35 ans (42%) et diminue fortement avec l’âge (jusqu’à 5% chez les 65 ans et plus).

6 Français sur 10 déclarent avoir passé du temps à domicile avec des proches extérieurs au foyer

61% des Français déclarent avoir partagé un repas ou se sont retrouvés en intérieur avec des proches extérieurs au foyer au cours des dernières semaines.
Dans le détail, 51% déclarent avoir rencontré en intérieur, notamment le temps d’un repas, des membres de leur famille, dont 23%
plusieurs fois. Et 37% déclarent avoir rencontré des amis, dont 15% plusieurs fois.

En termes d’âge, les Français qui maintiennent le plus possible une vie sociale normale en voyant leurs proches sont les 25-34 ans (60% famille, 50% amis), les 18-24 ans pour les amis (52% amis) et les 35-49 ans pour des membres de leur famille (56%).

D’un point de vue socio-professionnel, les cadres ont davantage rencontré en intérieur leurs proches (62% famille, 49% amis), que les professions intermédiaires (57% famille, 48% amis) et les catégories populaires (51% famille, 34% amis).

74% des actifs en emploi dont la profession est réalisable à distance se sont rendus sur leur lieu de travail, dont 63% plusieurs fois.

Un tiers des Français déclare ne jamais porter le masque en intérieur en famille

Lorsque les Français rencontrent en intérieur des membres de leur famille ou des amis qui ne vivent pas au sein de leur foyer, 22% déclarent portent systématiquement le masque, 32% le font en fonction de l’état de santé ou de l’âge des personnes, 34% déclarent ne jamais le porter. 12% disent ne pas avoir rencontré de proches en intérieur ces derniers temps.

En termes d’âge, par rapport à l’ensemble des Français les 50 ans et plus déclarent davantage porter systématiquement le masque (28% soit 6 points au-dessus de la moyenne des Français), et les 25-34 ans ne jamais le porter (47% soit 13 points au-dessus).

3 Français sur 10 sont partis ou ont l’intention de partir en week-end ou en vacances

30% des Français sont partis ou ont l’intention de partir soit en week-end ou en vacances.

Dans le détail, 22% des Français déclarent être partis en week-end au cours des dernières semaines (10%) ou ont l’intention de le faire dans les semaines à venir (14%). 20% sont partis en vacances (6%) ou en ont l’intention (15%).

Les catégories de Français qui déclarent le plus être partis ou avoir l’intention de partir en week-end ou en vacances sont, en termes d’âge, les 25-34 ans (41% week-end, 27% vacances), et dans une moindre mesure les 35-49 ans (26% week-end, 26% vacances).

D’un point de vue socio-professionnel, les cadres sont davantage partis (ou en ont l’intention) en week-end et en vacances (41% week-end, 36% vacances), que les professions intermédiaires (31% week-end, 25% vacances), et catégories populaires (23% week-end, 16% vacances).

Les Français sont sceptiques sur la capacité de l’Etat à vacciner tous les adultes d’ici la fin de l’été

68% des Français estiment que l’Etat ne parviendra pas à tenir l’objectif de proposer le vaccin à tous les Français adultes d’ici la fin de l’été (22 septembre 2021), dont 48% probablement pas et 20% certainement pas. A l’inverse, 31% pensent que cet objectif sera atteint, dont 25% probablement et 6% certainement.

Politiquement, une très courte majorité des électeurs d’Emmanuel Macron pense que cet objectif sera atteint (52% oui, mais seulement 9% certainement, contre 48% non), les autres électorats sont majoritairement sceptiques : Marine Le Pen (86% non), Jean-Luc Mélenchon (76%), Benoît Hamon (76%), François Fillon (63%)

En termes d’âge, les moins de 35 ans sont un peu plus optimistes que la moyenne des Français (39% oui, 61% non), les 50 ans et plus un peu plus pessimistes (71% non).

L’intention de se faire vacciner se stabilise autour d’1 Français sur 2

L’acceptation du vaccin concerne 51% (+1) des Français : 48% (+1), ont l’intention de se faire vacciner dans les prochains mois, dont 29% (+1) certainement et 19% (=) probablement, et 3% (=) déclarent avoir déjà reçu au moins une dose du vaccin.

A l’inverse, 33% (-4) n’ont pas l’intention de se faire vacciner, dont 19% (-3) certainement pas et 14% (-1) probablement pas. 16% (+3) hésitent et déclarent ne pas encore savoir.

Après une hausse constante tout au long du mois de janvier de la part de Français ayant l’intention de se faire vacciner (38% à 50%), elle se stabilise autour d’1 Français sur 2 pour la deuxième semaine consécutive.

Le niveau d’acceptation est relativement stable au sein de toutes les catégories de population et électorats, à l’exception des professions intermédiaires (62% ont l’intention ou ont déjà reçu au moins une dose, +12) et électeurs de François Fillon (77%, +14).Le clivage d’âge persiste sur le sujet de la vaccination : de 38% chez les 18-24 ans à 73% chez les 65 ans et plus

D’un point de vue socio-professionnel, l’acceptation du vaccin est plus élevée chez les professions intermédiaires (62%) et chez les cadres (51%) qu’au sein des catégories populaires (37%).

Géographiquement, le souhait de vaccination est plus élevé dans l’agglomération parisienne (65%, contre 47%-52% dans les autres territoires).

Les hommes ont toujours davantage l’intention de se faire vacciner (56%) que les femmes (48%), et les non-parents (57%) par rapport aux parents (43%).

Enfin, d’un point vue politique, trois blocs se distinguent :

  • Les électeurs d’Emmanuel Macron (74% ont l’intention de se faire vacciner ou ont déjà reçu une dose), et de François Fillon (77%) ont majoritairement l’intention de se faire vacciner
  • Une majorité moins nette des électeurs de Benoît Hamon (55%) et de Jean-Luc Mélenchon (48% oui, 37% non) ont également cette intention
  • Les électeurs de Marine Le Pen (40% oui, 45% non, 15% ne savent pas) et les abstentionnistes (39%, 36%, 25%) sont partagés

L’inquiétude face à la propagation du virus demeure à un niveau élevé (73%)

73% (stable en une semaine) des Français se disent inquiets de la propagation du Covid-19 en France, dont 22% (+2) très inquiets et 51% (-2) plutôt inquiets. A l’inverse, 26% (=) ne sont pas inquiets, dont 21% (=) pas vraiment inquiets et 5% (=) pas du tout inquiets.

En termes d’âge, le niveau d’inquiétude demeure plus important chez les ainés (80% chez les 65 ans et plus) que chez les plus jeunes (63% chez les 18-24 ans).

A la faveur d’une hausse importante au sein des catégories populaires, le niveau d’inquiétude est cette semaine homogène entre toutes les catégories socio-professionnelles : catégories populaires (74%, +8), professions intermédiaires (75%, +3) et cadres (69%, -5).

Enfin, le niveau d’inquiétude des hommes (73%, +4) rejoint cette semaine celui des femmes (74%, -2).

La confiance à l’égard de l’exécutif pour lutter contre l’épidémie est stable (37%)

37% (stable en une semaine) des Français font confiance à Emmanuel Macron et au gouvernement de Jean Castex pour lutter efficacement contre l’épidémie de Covid-19, un niveau qui reste parfaitement stable depuis le 13 janvier. Dans le détail, 29% (=) font plutôt confiance et 8% (=) tout à fait confiance à l’exécutif. A l’inverse, 63% (=) ne font pas confiance, dont 35% (=) pas vraiment confiance et 28% (=) pas du tout confiance.

Politiquement, 8 électeurs sur 10 d’Emmanuel Macron au 1er tour font confiance à l’exécutif, un niveau en nette progression (80%, +6 en une semaine, +16 en un mois). A la faveur d’une hausse, les électeurs de François Fillon sont partagés (48%, +7 en une semaine compensant la baisse de 8 points enregistrée la semaine dernière). La confiance en l’exécutif est minoritaire et en baisse auprès des électeurs de Benoît Hamon (33%, -14) et des abstentionnistes (27%, -6). Enfin, elle reste très minoritaire chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (22%, =) et de Marine Le Pen (16%, =).

En termes d’âge, la confiance en l’exécutif progresse sensiblement chez les 25-34 ans (41%, +13) rejoignant le niveau des 65 ans et plus (41%, -5) qui est en légère baisse. La confiance est stable au sein des autres tranches d’âge : 18-24 ans (39%, +1), 35-49 ans (33%, -2), et 50-64 ans (34%, +1).

D’un point de vue socio-professionnel, à la faveur de hausses importantes le niveau de confiance est plus élevé chez les cadres (46%, +8) et professions intermédiaires (43%, +7) que chez les catégories populaires (32%, +1).