Début mai, se tenaient les Journées internationales de la culture scientifique à Montréal. Parmi les sujets débattus, l’essor du numérique et l’internationalisation de la production scientifique rendent les enjeux de la médiation des sciences planétaires. Pour Frédéric Bouchard, le président de l’Association francophone pour le savoir, la science doit se démocratiser. Cela passe par de nouveaux outils et de nouveaux formats, mais aussi une écriture différente. Pierre Normand, membre de la Fondation canadienne pour l’innovation, rappelle qu’internet n’est pas qu’un vecteur de diffusion du savoir, c’est aussi un outil d’exclusion qui s’ignore. En utilisant internet comme support de référence, le savoir scientifique tend à limiter son accès aux populations les plus éloignées, une réalité que l’on ne peut oublier si on veut éviter une fracture numérique globale.
A lire sur Le Journal du CNRS.