Notre société voue un culte à l’immédiateté et à la disponibilité généralisée, si bien que nous prenons de moins en moins de recul sur notre situation. Une façon de se rassurer face à un futur encore illisible, que nous ne cherchons plus à inventer. Les auteurs de cette tribune parue dans Le Monde estiment que l’imagination devrait permettre aux pouvoirs publics de s’extraire des cadres contraignants, afin de tester de nouveaux scénarios. Ils émettent l’idée de créer un ministère de l’avenir, chargé d’imaginer des politiques tournées vers le long terme.