Haro sur les énergies fossiles et vive les énergies renouvelables, salvatrices pour l’Homme et la Terre ! Vraiment ? Les énergies dites vertes : le solaire, l’éolien ou l’hydroélectricité sont en fait plus gourmandes en métaux que les énergies dites conventionnelles. Qui plus est, ces métaux sont souvent rares, comme le lithium, difficiles à exploiter et à recycler. La transition énergétique fait augmenter la demande en métal précieux mais l’offre aura du mal à s’ajuster. Ces nouveaux besoins pourraient impacter les relations géopolitiques internationales : les métaux concernés sont concentrés géographiquement et s’échangent sur des marchés volatiles et opaques. La Chine, jalouse détentrice de mines rares, serait en position de force tandis que l’Europe se retrouverait dans une position de dépendance. Selon Florian Fizaine, ingénieur et économiste à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté, la solution serait de diminuer la demande en réduisant notre consommation énergétique. Il appelle également à intensifier les recherches en recyclage et matériaux de substitution et surtout à varier les moyens de productions énergétiques, diversifiant ainsi les matières premières exploitées.
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