La cote de confiance de l’exécutif est en nette baisse (-5 points) : Emmanuel Macron à 28%, Edouard Philippe à 26%.
28% (-5) des Français interrogés par Elabe pour Les Echos et Radio Classique accordent leur confiance à Emmanuel Macron pour affronter efficacement les problèmes qui se posent au pays. Après deux mois à 33%, sa cote de confiance retrouve son niveau d’il y a 3 mois en août 2019. Elle se situe par ailleurs 10 points au-dessus de celle de François Hollande à la même période de son mandat.
A l’inverse, 65% (+5) déclarent ne pas lui faire confiance, dont 36% (+4) « pas confiance du tout ».
D’un point de vue politique, sa cote de confiance est en baisse auprès de ses électeurs de 2017 (71%, -8), des électeurs de François Fillon (39%, -9) et des abstentionnistes (13%, -10). Elle est relativement stable auprès des électorats de Jean-Luc Mélenchon (12%, -2) et de Marine Le Pen (12%, stable).
En termes socio-économiques, la confiance à l’égard du président de la République baisse auprès des actifs (25%, -8), et plus particulièrement parmi les cadres (37%, -13) et les catégories populaires (20%, -10). Elle est également en baisse auprès des personnes âgées de 25 à 34 ans (22%, -16) et celles âgées de 35 à 49 ans (23%, -12).
Alors que cette édition du baromètre est réalisée à la mi-mandat d’Emmanuel Macron, la côte de confiance du président de la République a baissé de 17 points depuis sa prise de fonction. A titre de comparaison, celle de François Hollande avait chuté de 40 points, celle de Nicolas Sarkozy de 19 points. A mi-mandat, celle de Jacques Chirac était inférieure de 3 points lors de son premier mandat et stable lors de son second mandat, par rapport au niveau mesuré au début de ses mandats*.
Concernant Emmanuel Macron, c’est auprès des femmes (-23) et des retraités (-25) que les baisses sont les plus importantes par rapport au début du quinquennat. A l’inverse, la baisse la plus faible est auprès des 18-24 ans (-5). Si c’est auprès des retraités que la baisse est la plus significative, il faut noter que ce segment de population reste un de ceux les plus en soutien (34%).
La cote de confiance du Premier ministre Édouard Philippe baisse également de 5 points, à 26%.
Elle se situe 5 points au-dessous de celle de Manuel Valls à la même période du quinquennat (31%), ce dernier était alors chef du Gouvernement depuis 7 mois.
A l’inverse, 63% des Français (+5) déclarent ne pas lui faire confiance, dont 36% (+5) « pas confiance du tout ».
D’un point de vue politique, sa cote de confiance est en baisse auprès des électeurs d’Emmanuel Macron (66%, -7) et des abstentionnistes (13%, -12).
* Baromètre CSA/Les Echos
Nicolas Hulot domine toujours largement le classement des personnalités politiques (50%). Deux ans et demi après le début du quinquennat, Jean-Luc Mélenchon est en nette baisse, Marine Le Pen est stable. Au gouvernement, Jean-Michel Blanquer est parvenu à émerger.
Avec 50% d’opinions positives (+1), Nicolas Hulot domine toujours largement l’observatoire politique. Il devance Nicolas Sarkozy (32%, +2), Jean-Yves Le Drian (30%, -2) et Xavier Bertrand (28%, -3).
En légère hausse le mois dernier, Bernard Cazeneuve (21%, -4) et Valérie Pécresse (20%, -4) sont tous deux en baisse ce mois-ci.
Les deux candidats à la mairie de Paris Cédric Vilani (14%, -5) et Benjamin Griveaux (9%, -4) sont en baisse.
Ce mois-ci, auprès des sympathisants de gauche, Nicolas Hulot reste très largement en tête (69%, -1). Il devance Olivier Besancenot (54%, -3) et Benoît Hamon (53%, -3). Christiane Taubira est en 4ème position, avec 48% d’opinions positives (-4).
Après une hausse de 10 points le mois dernier, François Hollande est en baisse de 9 points ce mois-ci (42%).
Auprès des sympathisants de « La République En Marche ! » et du MoDem, Nicolas Hulot (60%, +2) et Jean-Yves Le Drian (60%, -9) sont en tête du classement. Après une hausse assez globale le mois dernier, de très nombreuses personnalités sont en nette baisse, quelle que soit leur appartenance politique. La plus forte baisse concerne Cédric Vilani (-17), qui bénéficie d’une image positive auprès de 28% des sympathisants LREM/MoDem (soit 6 points en-deçà de Benjamin Griveaux).
Auprès des sympathisants de droite, Nicolas Sarkozy reste très largement en tête (80%, -4). Il devance Xavier Bertrand (63%, -7) et François Baroin (59%, -2). 10 points derrière, Valérie Pécresse est 4ème du classement (49%, -14).
A noter que le nouveau président de LR Christian Jacob bénéficie d’une image positive auprès de 38% des sympathisants de droite, en baisse de 7 points après une hausse importante le mois dernier.
Auprès des sympathisants du Rassemblement National, Marine Le Pen reste largement en tête (87%, -2) et devance toujours Marion Maréchal (71%, -6). Loin derrière, Nicolas Hulot occupe ce mois-ci la troisième place du classement (45%, +11) devant Nicolas Dupont-Aignan (41%, +1).
Depuis le début du quinquennat, quelques tendances longues se dégagent : -Parmi les anciens candidats à l’élection présidentielle, la cote de confiance de Jean-Luc Mélenchon est aujourd’hui inférieure de 16 points à celle mesurée au lendemain de l’élection. Pour Marine Le Pen, elle est stable. Auprès des sympathisants de gauche, celle de Jean-Luc Mélenchon a baissé de 15 points. Auprès des sympathisants du Rassemblement National, celle de Marine Le Pen est en baisse de 9 points. -Parmi les personnalités de droite, Valérie Pécresse et François Baroin ont un score semblable à celui post-élection, alors que celui de Xavier Bertrand est aujourd’hui inférieur de 4 points. Auprès des sympathisants de droite, le niveau d’image de Xavier Bertrand (=), de Valérie Pécresse (-1) et de François Baroin (-4) sont relativement stables par rapport au début du quinquennat. -Parmi les membres du gouvernement, Jean-Michel Blanquer est celui qui signe la plus forte hausse (+10) depuis le début du quinquennat, très peu connu du grand public à sa nomination. A l’inverse, c’est Jean-Yves Le Drian qui subit la plus forte baisse (-7 points par rapport au début du quinquennat). Auprès des seuls sympathisants LREM/MoDem, Jean-Michel Blanquer est en hausse de 23 points et Jean-Yves Le Drian en baisse de 8 points par rapport au début du quinquennat.