Wall Street a vu son nombre d’entreprises cotées fondre ces 15 dernières années. Les évolutions réglementaires rendent la cotation vulnérable et facilitent les concentrations. Dans le même temps, les marchés boursiers n’apparaissent plus comme des eldorados pour les entreprises cherchant à financer leur développement. Les fonds d’investissement se sont multipliés et le capital est accessible sans entrer en bourse et il y aurait moins de risques de déstabilisation par un actionnariat activiste. Autant d’évolutions qui marginalisent la place des petits investisseurs, qui n’ont pas accès à ces acteurs hors bourse et se retrouvent face à des marchés de moins en moins lisibles où les options sur actions ont connu une croissance exponentielle. En 1976, les actionnaires individuels représentaient 50% de l’actionnariat des grands groupes américains, en 2016, cette part n’est plus que de 21,5%.
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