Quels processus nous conduisent à sélectionner nos dirigeants ? Notre évaluation subjective des candidats se fonderait, d’une part, sur la situation économique du pays (perçue comme le fruit de la compétence ou de l’incompétence du président sortant), d’autre part sur les différentes caractéristiques des candidats – tel que le charisme – qui forgent notre image idéale du leader. Ainsi, le vote servirait à soutenir ou à sanctionner le parti au pouvoir : en somme, si la conjoncture économique est satisfaisante, le candidat du parti au pouvoir est élu – et inversement. Mais dans le cas de l’actuelle course à la présidence, le caractère unique de chacun des candidats (d’un côté, la première femme de l’histoire des Etats-Unis, de l’autre un populiste, menteur éhonté) pourrait avoir un impact déterminant sur le résultat. Suffisamment fort pour atténuer le rôle de la situation économique ? Réponse le 8 novembre.
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