62% des Français se disent intéressés par la campagne, un chiffre en légère hausse en 1 mois (+4)
A 25 jours du 1er tour de l’élection présidentielle, 62% (+4 points par rapport au 16 février 2022) des Français se disent intéressés par la campagne, dont 21% (+3) très intéressés et 41% (+1) plutôt intéressés. A l’inverse, 38% (-4) ne sont pas intéressés, dont 27% (-3) pas vraiment intéressés et 11% (-1) pas du tout intéressés.
L’intérêt pour la campagne progresse en 1 mois chez les 25-34 ans (66%, +12), les catégories populaires (58%, +6) et, politiquement, chez les sympathisants de gauche (73%, +6), en particulier LFI (82%, +16) et EELV (67%, +8).
A noter toutefois que malgré cette progression, l’intérêt porté à la campagne demeure moins fort qu’en septembre 2021 (68%) et se situe au même niveau qu’en décembre (62%).
A ce jour, l’intérêt pour la campagne demeure plus fort chez les cadres (70%) et chez les habitants de l’agglomération parisienne (72%).
59% (+3 en 1 semaine) des électeurs se disent tout à fait certains de se rendre aux urnes en avril 2022 et 16% (-1) l’envisagent sérieusement
A partir d’une échelle allant de 0 à 10 (où 0 signifie être tout à fait certain de ne pas aller voter et 10 être tout à fait certain d’aller voter, les notes intermédiaires permettant aux sondés de nuancer leur intention), 59% (+3 par rapport au 8 mars) des inscrits se disent tout à fait certain d’aller voter (note 10), et 16% (-1) l’envisagent sérieusement (note 9).
L’intention d’aller voter est plus élevée chez les Français les plus âgés (86% des 65 ans et plus sont certains d’aller voter ou l’envisagent sérieusement, notes 9 et 10) que chez les jeunes (70% des moins de 35 ans).
D’un point de vue socio-professionnel, les cadres (76%) et professions intermédiaires (74%) sont plus nombreux à avoir l’intention de se rendre aux urnes que les électeurs issus des catégories populaires (65%).
La certitude de se rendre aux urnes se situe au même niveau qu’en 2017 à la même période, c’est-à-dire 25 jours avant le 1er tour (59% certains d’aller voter, note 10).
Au 1er tour, « l’effet drapeau » s’estompe pour E. Macron qui reste cependant nettement en tête des intentions de vote exprimées (31%, -2.5). M. Le Pen, en hausse, consolide son avance sur les autres prétendants au 2nd tour (18%, +3)
J.-L. Mélenchon poursuit sa progression (14%, +1) et devance V. Pécresse (11.5%, +1) et E. Zemmour (10.5%, -0.5)
Emmanuel Macron est crédité de 31% des intentions de votes exprimées. Après une forte hausse la semaine dernière (+8.5), le vote en faveur d’Emmanuel Macron se tasse cette semaine (-2.5) mais reste nettement supérieur à celui mesuré il y a deux semaines (+6)
Alors que le Président sortant avait bénéficié la semaine dernière d’un fort « effet drapeau » et de nouveaux soutiens dans tous les électorats, cet effet s’estompe cette semaine au sein des électeurs de 2017 de Jean-Luc Mélenchon (7%, -3), Benoît Hamon (23%, -10) et Marine Le Pen (9%, -4). En revanche, Emmanuel Macron conserve un soutien très solide de ses électeurs de 2017 de 1er tour (78% voteraient à nouveau pour lui, stable) et des voix de plus d’un tiers des électeurs de François Fillon (37%, +5). Malgré cette baisse enregistrée cette semaine, Emmanuel Macron sort à date renforcé de la crise ukrainienne, progressant de 6 points depuis le 28 février tout en conservant un socle très solide (78% se disent certains de leur choix).
Marine Le Pen, en hausse, consolide son avance sur les autres prétendants au 2nd tour (18%, +3).
Le socle électoral de la candidate soutenue par le RN se reconstitue progressivement : 62% (+12) de ses électeurs de 2017 voteraient à nouveau pour elle. Marine Le Pen progresse cette semaine dans les catégories de population qui lui sont les plus favorables : les 25-34 ans (28%, +6), les 35-49 ans (22%, +7), les catégories populaires (33%, +6), les habitants des petites agglomérations (24%, +9) et des communes rurales (23%, +4).
Jean-Luc Mélenchon est crédité de 14% des voix et poursuit sa progression (+1 en une semaine, +5 depuis fin janvier). Jean-Luc Mélenchon continue de reconquérir ses propres électeurs de 2017 (56% voteraient à nouveau pour lui, +5 en une semaine, +17 depuis fin janvier).
Valérie Pécresse en hausse (11.5%, +1) dépasse d’une courte tête Eric Zemmour qui subit une dynamique négative depuis le début de la crise ukrainienne (10.5%, -0.5 en une semaine, -3.5 en deux semaines). En 1 semaine, Valérie Pécresse progresse chez les sympathisants de droite (56%, +8). Eric Zemmour perdrait des voix tant chez les électeurs de Marine Le Pen (23%, -3 en une semaine) que chez ceux de François Fillon (11%, -1 en une semaine, -11 en deux semaines).
Yannick Jadot (5%, =) et Fabien Roussel (3.5%, =) sont stables. Les autres candidats sont crédités de moins de 3% des voix exprimées.
A 25 jours du 1er tour, 7 électeurs sur 10 se disent sûrs de leur choix
A ce jour, 70% des électeurs qui ont l’intention d’aller voter (notes 9 à 10) se disent certains de leur choix. A l’inverse, 30% d’entre eux pourraient changer d’avis d’ici à l’élection, des chiffres stables en une semaine.
Les électeurs potentiels de Marine Le Pen (84%) et d’Emmanuel Macron (78%) sont à ce jour les plus sûrs de leur choix, devant ceux de Valérie Pécresse (73%), Eric Zemmour (71%) et Jean-Luc Mélenchon (69%). Le vote en faveur de Yannick Jadot est plus fragile (56% certains de leur choix, -13).
Au 2nd tour, l’écart se réduit légèrement entre Emmanuel Macron (59.5%, -1.5) et Marine Le Pen (40.5%, +1.5). Emmanuel Macron l’emporterait largement face à Jean-Luc Mélenchon (66.5%, -2 / 33.5%, +2)
Compte-tenu des résultats mesurés au 1er tour et des marges d’erreur (cf. slide 30), les configurations E. Macron / M. Le Pen (hypothèse nettement plus probable), E. Macron / J.-L Mélenchon sont aujourd’hui les seules hypothèses plausibles.
L’écart se réduit entre Emmanuel Macron (59.5%, -1.5) et Marine Le Pen (40.5%, +1.5)
Emmanuel Macron bénéficierait des voix d’une majorité (absolue ou relative) d’électeurs de Y. Jadot (63%) et de V. Pécresse (45%).
Les électeurs de 1er tour d’Éric Zemmour représente le seul réservoir conséquent de Marine Le Pen (72%), qui aurait également les voix d’un quart des électeurs de Valérie Pécresse (26%).
Dans cette configuration, une majorité des électeurs de 1er tour de Jean-Luc Mélenchon s’abstiendrait (52%).
Emmanuel Macron (66.5%, -2) l’emporterait largement face à Jean-Luc Mélenchon (33.5%, +2)
Emmanuel Macron bénéficierait des voix d’une majorité (absolue ou relative) d’électeurs de Valérie Pécresse (57%) et de Yannick Jadot (44%).
Jean-Luc Mélenchon ne disposerait d’aucune réserve de voix significative, à peine celui d’un tiers des électeurs de Yannick Jadot (37%) et 1 sur 4 de Marine Le Pen (25%).
Dans cette configuration, une majorité des électeurs de 1er tour d’Éric Zemmour (70%) et de Marine Le Pen (56%) s’abstiendraient.
A ce jour, le pouvoir d’achat (57%) est de loin le thème qui comptera le plus dans le choix des électeurs à la présidentielle. Pour 15% (8ème sur 17), la guerre en Ukraine comptera dans le choix du vote.
Le pouvoir d’achat est à ce jour le thème qui comptera le plus dans le choix des électeurs à l’élection présidentielle de 2022 (cité par 57%, 3 réponses possibles parmi 17 items), soit à ce jour le niveau le plus haut jamais enregistré. Il devance ainsi très nettement la santé (28%), la sécurité (24%), les retraites (24%), l’environnement/l’écologie (22%) et l’immigration (19%).
La guerre en Ukraine, testée pour la première fois, est citée par 15% des électeurs, soit au même niveau que l’emploi (16%), l’éducation (15%), les inégalités/injustices sociales (15%), la fiscalité (11%), la protection sociale (11%), la menace terroriste (10%) et la dette publique (10%).
Enfin, moins d’1 électeur sur 10 cite les inégalités hommes-femmes (6%), la place de la France dans le monde (5%) et le logement (5%).
Le pouvoir d’achat est le thème qui comptera le plus dans toutes les catégories de population, et de manière particulièrement importante chez les 35-49 ans (65%), les catégories populaires (66%) et les habitants des communes rurales (66%).
La guerre en Ukraine est particulièrement évoquée par les femmes (18%, contre 12% des hommes), les 65 ans et plus (24%, contre 10%-15% dans les autres tranches d’âge) et politiquement par les sympathisants LREM/MoDem (29%, contre 7%-18% dans les autres segments politiques).
Le pouvoir d’achat est un enjeu important pour tous les électorats potentiels des principaux candidats à la présidentielle 2022. Pour les autres enjeux, il existe des différences notables. Voici les 3 thèmes les plus cités par électorat potentiel :
- Jean-Luc Mélenchon : pouvoir d’achat (52%), inégalités/injustices sociales (32%), l’environnement/l’écologie (29%)
- Yannick Jadot : environnement/écologie (67%), pouvoir d’achat (57%), inégalités/injustices sociales (23%)
- Emmanuel Macron : pouvoir d’achat (52%), santé (31%), la guerre en Ukraine (28%)
- Valérie Pécresse : pouvoir d’achat (48%), immigration (34%), dette publique (28%)
- Marine Le Pen : pouvoir d’achat (64%), immigration (36%), santé (31%)
- Eric Zemmour : immigration (59%), pouvoir d’achat (59%), sécurité (40%)
Ainsi, la guerre en Ukraine n’est déterminant que dans le choix des potentiels électeurs d’Emmanuel Macron (cité par 28% d’entre eux, contre 7%-14% dans les autres électorats potentiels des principaux candidats).
Pour améliorer le pouvoir d’achat, aucun des principaux candidats n’obtient la confiance de plus de 4 Français sur 10. Emmanuel Macron (37%) devance Marine Le Pen (32%) et Jean-Luc Mélenchon (30%).
Ce trio progresse et se détache des autres candidats
Pour améliorer le pouvoir d’achat des Français, aucun des principaux candidats à l’élection présidentielle n’obtient la confiance d’au moins 4 Français sur 10.
La personnalité qui bénéficie de la confiance la plus élevée est Emmanuel Macron (37% confiance, contre 63% pas confiance, dont 37% pas confiance du tout), il devance :
- Marine Le Pen (32% confiance, contre 68% pas confiance, dont 42% pas confiance du tout)
- Jean-Luc Mélenchon (30% confiance, contre 69% pas confiance, dont 40% pas confiance du tout)
- Valérie Pécresse (23% confiance, contre 76% pas confiance, dont 42% pas confiance du tout)
- Eric Zemmour (19% confiance, contre 80% pas confiance, dont 57% pas confiance du tout)
- Yannick Jadot (17% confiance, contre 82% pas confiance, dont 45% pas confiance du tout)
En 5 mois (depuis le 10 octobre 2021), la confiance envers Emmanuel Macron (+7), Marine Le Pen (+8) et Jean-Luc Mélenchon (+8) progresse. A contrario, elle est relativement stable concernant Valérie Pécresse (+1), Eric Zemmour (=) et Yannick Jadot (=).
Chacun de ces 6 candidats obtient la confiance de près de 9 de leurs potentiels électeurs sur 10. Il faut ajouter à cette unanimité dans leur camp que :
- Jean-Luc Mélenchon bénéficie de la confiance de plus de la moitié (58%) des potentiels électeurs de Yannick Jadot, mais le candidat écologiste n’obtient la confiance que de 39% des électeurs mélenchonistes
- Emmanuel Macron dispose de la confiance de près d’un tiers des potentiels électeurs de Yannick Jadot (29%) et de Valérie Pécresse (34%)
- Valérie Pécresse a la confiance d’un tiers des potentiels électeurs d’Emmanuel Macron (30%)
- Marine Le Pen bénéficie de la confiance d’un tiers des potentiels électeurs de Valérie Pécresse (30%) et des deux tiers d’Éric Zemmour (65%), mais seul un tiers des potentiels électeurs de Marine Le Pen (36%) font confiance à Eric Zemmour
Plus de 6 Français sur 10 ont l’intention de réduire leurs dépenses pour se déplacer et se chauffer, 4 sur 10 pour se nourrir
Dans les prochaines semaines, 65% des Français ont l’intention de réduire leurs habitudes de dépenses pour leurs déplacements (dont 25% beaucoup réduire), 61% pour leur chauffage (18% beaucoup réduire) et 43% leur alimentation (dont 11% beaucoup réduire).
Au global, 3 Français sur 4 (76%) ont l’intention de réduire au moins 1 de ces postes de dépenses dans les prochaines semaines.
L’intention de réduire les habitudes de dépenses dans les prochaines semaines est particulièrement importante chez les catégories populaires (70% déplacements, 65% chauffage, 52% alimentation), les Français qui doivent se restreindre pour boucler leurs fins de mois (72%, 71%, 60%), les femmes (72%, 66%, 48%), les habitants des communes rurales (73%, 65%, 41%) et les 25-34 ans (70%, 68%, 52%).
L’inquiétude vis-à-vis de la situation en Ukraine reste élevée mais moins intense qu’il y a 1 semaine
85% (-5 par rapport au 8 mars 2022) des Français se disent inquiets de la situation en Ukraine, dont 30% (-15) très inquiets et 55% (+10) plutôt inquiets. A l’inverse, 15% (+5) ne sont pas inquiets, dont 12% (+4) pas vraiment inquiets et 3% (+1) pas du tout inquiets.
Dans le détail, 81% (-8) des Français sont inquiets à l’idée que le conflit militaire se propage dans d’autres pays que l’Ukraine (dont 32% très inquiets, -11) et 61% (-7) qu’il se propage jusqu’en France (dont 22% très inquiets, -9).
L’inquiétude reste largement majoritaire mais recule dans toutes les catégories de population et électorats. On mesure des baisses particulièrement fortes chez les 18-24 ans (71% inquiets de la situation en Ukraine, -12), habitants des communes rurales (82%, -10) et, politiquement, chez les électeurs qui ont l’intention de voter pour Eric Zemmour (67%, -16) et Marine Le Pen (76%, -15).
Les potentiels électeurs d’Emmanuel Macron sont les plus inquiets (95%) et se distinguent en étant la seule catégorie de population où cette inquiétude ne faiblit pas en 1 semaine.
Une majorité de Français (57%) considère toujours que les sanctions économiques prises contre la Russie ne sont pas assez fortes
57% (-3 par rapport au 28 février) des Français considèrent que les sanctions économiques à l’encontre de la Russie prises par l’Union Européenne et les pays occidentaux comme les Etats-Unis ne sont pas assez fortes. 33% (+3) les jugent suffisantes et 10% (+1) excessives.
Malgré un léger recul au sein de l’ensemble des catégories de population, une majorité (absolue ou relative) considère toujours que les sanctions économiques ne sont pas assez fortes, seuls les 18-24 ans se montrent partagés entre suffisantes (47%) et pas assez fortes (43%). Plus globalement, la volonté de « frapper plus fort » croit avec l’âge : 45% des moins de 35 ans considèrent que les sanctions ne sont pas assez fortes, 56% des 35-64 ans et 69% des 65 ans et plus.
D’un point de vue politique, selon l’intention de vote au 1er tour, une nette majorité des potentiels électorats des principaux candidats considèrent que les sanctions ne sont pas assez fortes (53%-65%), seuls les potentiels électeurs d’Éric Zemmour se montrent plus nuancés : 42% les jugent pas assez fortes, 34% suffisantes et près d’un quart (24%) estiment qu’elles sont excessives (contre 4%-14% dans les autres électorats).
Une opinion publique largement favorable à l’accueil de réfugiés ukrainiens en France
85% des Français se déclarent favorables à l’accueil de réfugiés ukrainiens en France, dont 34% très favorables et 51% assez favorables. A l’inverse, 15% y sont opposés, dont 11% assez opposés et 4% très opposés.
L’accueil de réfugiés ukrainiens est largement majoritaire au sein de toutes les catégories de population et électorats.
Les potentiels électeurs de 1er tour de Valérie Pécresse (97%), Emmanuel Macron (95%), Yannick Jadot (95%) et de Jean-Luc Mélenchon (90%) y sont particulièrement favorables. Les potentiels électeurs de Marine Le Pen (73%) et d’Éric Zemmour (70%) y adhèrent, en comparaison, un peu moins.
A titre de comparaison, « seuls » 41% des Français étaient favorables à l’accueil de migrants et réfugiés syriens (sondage Elabe/BFMTV, 16-17 janvier 2018).
Les principales qualités attendues du Président de la République sont l’honnêteté, l’écoute, la compétence et la capacité à gérer des crises
Les 4 principales qualités que les Français attendent du Président de la République sont l’honnêteté (citée par 55%, 3 réponses possibles parmi 13 items), l’écoute des Français (53%), la compétence (47%) et la capacité à gérer des crises (41%).
Ces 4 qualités sont celles les plus attendues au sein de toutes les catégories de population et électorats.
Loin derrière ce quatuor de tête, moins de 2 Français sur 10 citent le fait de bien représenter la France (18%), la détermination (15%), le courage (14%), l’autorité (10%), la vision (8%), le dynamisme (7%), l’indépendance (6%), le charisme (6%), et l’expérience (5%).
L’écoute des Français est une qualité particulièrement mentionnée par les catégories populaires (63%, contre 44% cadres), les femmes (56%, contre 49% hommes) et les habitants des communes rurales (64%, contre 43% agglomération parisienne). Il s’agit de la 1ère qualité citée chez les potentiels électeurs au 1er tour de Marine Le Pen (67%) et de Jean-Luc Mélenchon (67%).
La qualité la plus importante aux yeux des potentiels électeurs de Valérie Pécresse est la compétence (55%) et pour ceux d’Emmanuel Macron c’est la capacité à gérer des crises (58%).
Une majorité de Français (56%) souhaite qu’Emmanuel Macron débatte avec les autres candidats avant le 1er tour
Dans le détail, 34% le souhaitent tout à fait et 22% plutôt. A l’inverse, 43% ne le souhaitent pas, dont 28% pas vraiment et 15% pas du tout.
Les deux tiers (66% ne souhaitent pas) des électeurs qui ont l’intention de voter pour Emmanuel Macron approuvent la position de leur candidat, mais à l’inverse, les potentiels électeurs des autres candidats souhaitent assister à des débats avant le 1er tour (65%-80% souhaitent).
Télécharger le rapport : Les Français et l’élection présidentielle 2022 – Focus crise ukrainienne / Focus pouvoir d’achat
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ELABE rappelle que les résultats de ce sondage doivent être interprétés comme une indication de l’état du rapport de force politique actuel en France métropolitaine dans la perspective de l’élection présidentielle de 2022. Ils ne constituent en aucun cas un élément prédictif des résultats le jour du vote.
La notice de ce sondage peut être consultée sur le site internet de la Commission des sondages : www.commission-des-sondages.fr
Toute publication ou toute reprise de ce sondage doit faire figurer la méthodologie et les marges d’erreurs :
« Echantillon de 1 587 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus, dont 1 469 inscrits sur les listes électorales. Interrogation par Internet les 15 et 16 mars 2022.
La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge, catégorie socio-professionnelle, région de résidence et catégorie d’agglomération.
Pour les questions d’intention de vote, seules les personnes inscrites sur les listes électorales et ayant l’intention d’aller voter sont prises en compte.
Pour les questions d’opinion, l’ensemble de l’échantillon est pris en compte
Marge d’erreur comprise entre 1,1 et 3,1 points de pourcentage. »