Le FMI publiait la semaine dernière un article de recherche plutôt critique à l’égard du néolibéralisme. En effet, le coût de l’austérité imposée par l’institution pourrait-être sous-estimé, et la liberté de circulation des capitaux, qui favorise le marché des paradis fiscaux, se verrait quant à elle attribuer des effets positifs contestables. Si l’institution longtemps garante du consensus de Washington peut se permettre une certaine auto-critique, c’est que les politiques américains y semblent aujourd’hui moins attachés que les Européens.