Jean-Michel Aulas profite d’une bonne image, alors que le maire sortant Grégory Doucet est plus clivant. Les autres personnalités sont à date peu connues
56% des Lyonnais inscrits sur les listes électorales ont une bonne image de l’ancien président de l’Olympique Lyonnais, 15% une mauvaise image, et 29% ne le connaissent pas assez pour se prononcer.
Pour le maire sortant Grégory Doucet, le taux de bonne image est inférieur de 20 points, à 36%. La même proportion (37%) en a une mauvaise image (22 pts de plus que Jean-Michel Aulas), et 27% ne le connaissent pas assez.
Les autres personnalités testées sont connues par moins de 40% des inscrits.
Jean-Michel Aulas bénéficie d’une bonne image auprès des électeurs d’Ensemble (74%), de LR (73%), du RN (67%) et dans une moindre mesure du NFP (43% ; 24% « mauvaise image »).
Grégory Doucet n’obtient « que » 63% de bonne image auprès des électeurs du NFP. Auprès des électeurs d’Ensemble, il divise : 44% « bonne image », 46% « mauvaise image ». Son image est en revanche négative auprès des électeurs LR (78%) et RN (64%).
Dans l’hypothèse d’une gauche divisée et d’un « socle commun » divisé au 1er tour, Jean-Michel Aulas devancerait légèrement Grégory Doucet
Jean-Michel Aulas serait crédité de 24% des intentions de vote, suivi de près par Grégory Doucet à 22%.
Jean-Michel Aulas parviendrait à s’appuyer sur un électorat large et divers : 46% des électeurs Ensemble, 41% de ceux de LR et 26% de ceux du RN.
Avec une gauche divisée, le maire sortant ne récupèrerait qu’une partie du vote NFP (41%). La candidate LFI Anaïs Belouassa-Cherifi serait créditée de 14% des intentions de vote (en récupérant notamment 30% du vote NFP), Nathalie Perrin-Gilbert (soutenue par le PRG et Place Publique) serait créditée de 6% (en s’appuyant sur 12% des voix du NFP) et la candidate PS Sandrine Runel 7% (avec 12% des voix du NFP).
Le candidat LR Pierre Oliver obtiendrait lui 10% des intentions de vote, devant la candidate RN Tiffany Joncour avec 9% et Georges Képénékian 8%.
Dans l’hypothèse d’une union EELV/LFI/PS/PC derrière Grégory Doucet et d’un « socle commun » divisé, le maire sortant serait en tête
Dans ce scénario, Grégory Doucet obtiendrait 37% des intentions de vote, 9 points devant Jean-Michel Aulas à 28%.
Le maire sortant s’appuierait sur un bien meilleur report des voix du NFP (78%). Il récupèrerait notamment la quasi-totalité des voix de la candidate LFI, alors que les reports de voix de la candidate PS ne seraient que partiels (74%), une partie lui préférant Nathalie Perrin-Gilbert ou Jean-Michel Aulas.
Les scores des autres candidats seraient quasiment inchangés.
Dans l’hypothèse d’une union EELV/LFI/PS/PC derrière Grégory Doucet et d’une union du « socle commun » derrière Jean-Michel Aulas, le maire sortant serait légèrement en tête
Dans ce scénario, Grégory Doucet obtiendrait 38% des intentions de vote, seulement 4 points devant Jean-Michel Aulas à 34%.
Jean-Michel Aulas récupérerait 75% des voix du candidat LR Pierre Oliver.
Les scores des autres candidats seraient quasiment inchangés.
Pour télécharger le rapport : Lyon – Intentions de vote Municipale 2026
Crédits image : Danichou – Wikimedia commons
