Des Français divisés pour accorder leur confiance au couple exécutif afin d’améliorer le système scolaire français.
52% des Français déclarent faire confiance (mais seulement 9% « tout à fait » confiance) à Emmanuel Macron et Edouard Philippe pour améliorer le système scolaire français. A l’inverse, ils sont 48% à ne pas leur faire confiance (dont 15% « pas confiance du tout »).
Si les retraités (61%) et les cadres (59%) font davantage confiance à Emmanuel Macron et Edouard Philippe, les catégories populaires sont une majorité à ne pas leur faire confiance (59%).
D’un point de vue politique, les électeurs de Marine Le Pen (75%) sont une majorité à déclarer ne pas faire confiance au couple exécutif pour améliorer le système scolaire. En revanche, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et de Benoît Hamon sont plus nuancés même s’ils sont respectivement 54% et 51% à ne pas leur faire confiance. Les électeurs de François Fillon expriment assez largement leur confiance (78%) les électeurs de 1er tour d’Emmanuel Macron étant quasi-unanimes (92%).
Les mesures pour réformer le système scolaire obtiennent une large approbation.
Invités à se prononcer sur plusieurs mesures qui pourraient faire partie d’une réforme du système scolaire, les personnes interrogées manifestent majoritairement leur approbation :
– Permettre le rétablissement des classes dites « bilangue » au collège (87%)
– Mettre en place des dispositifs d’études dirigées au collège pour que les élèves rentrent à la maison les devoirs faits (84%)
– Limiter à 12 le nombre d’élève par classe de CP et de CE1 dans les secteurs les plus défavorisés (79%)
– Faciliter le recours au redoublement (78%)
– Donner la possibilité aux communes qui le souhaitent de revenir à la semaine de quatre jours à l’école (77%)
– Renforcer la part du contrôle continu au baccalauréat, en limitant les épreuves à quelques matières fondamentales (73%)
Dans le détail, chacune des mesures obtient une majorité d’avis favorables auprès de l’ensemble des catégories de population, même si les plus jeunes sont régulièrement légèrement moins nombreux à exprimer cet avis. A noter que la mesure consistant à renforcer la part du contrôle continu au baccalauréat, en limitant les épreuves à quelques matières fondamentales (comme le français, l’histoire-géographique et les mathématiques, par exemple) recueille un avis beaucoup plus nuancé auprès des cadres qui ne sont « que » 53% à y être favorables.
Télécharger ici : Les Français et l’Education nationale / Sondage ELABE pour LES ECHOS, RADIO CLASSIQUE et L’INSTITUT MONTAIGNE