Le parlement néo-zélandais vient d’accorder à la rivière Whanganui une personnalité juridique qui lui confère des droits attachés aux « entités vivantes ayant un statut de personne morale ». C’est une décision inédite dans la sphère occidentale, puisqu’elle était jusque-là cantonnée à l’Amérique Latine. Cette progression du droit de la nature à l’échelle internationale, portée par les sociétés civiles, peut être une solution à la pollution planétaire selon Valérie Cabanes, cofondatrice de l’ONG Notre affaire à tous. Ce droit permettrait de limiter les dégâts des activités industrielles sur l’écosystème, au-delà du cadre actuel du droit environnemental. Une tendance qui trouve des échos au cœur de la campagne présidentielle française avec Jean-Luc Mélenchon ou Benoît Hamon, qui voudrait, par exemple, constitutionnaliser l’air et l’eau, considérés comme des communs planétaires.
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