Le devoir de se répartir toute la misère du monde

Le 4 octobre dernier, Amnesty International inaugurait le lancement d’une campagne d’information (« I Welcome »), prévue sur deux ans et destinée à alerter l’opinion publique sur les politiques d’accueil des migrants dans le monde, leur situation de dangereuse précarité et le harcèlement qu’ils subissent de la part des autorités. Dans le but de parvenir à un système de partage obligatoire des responsabilités, l’opération vise à faire pression sur les gouvernements des pays riches, dont « l’égoïsme ne fait qu’aggraver la crise ». Car seulement dix pays dans le monde accueilleraient, à ce jour, 56 % des réfugiés. Or, pour l’organisation mondiale de défense des droits de l’Homme, cette hospitalité doit s’étendre aux 193 pays des Nations unies, suivant des critères objectifs (tels que la démographie, le PIB, la situation de l’emploi…) Parce que le monde compte 21,3 millions de réfugiés, et que le volontarisme des Etats ne suffit pas.

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