Une majorité de Français (56%) ne souhaite pas que la motion de censure soit votée (22 pts de plus qu’une semaine avant la démission de François Bayrou et 8 de plus qu’avant la censure de Michel Barnier), 43% le souhaitent
60% des électeurs RN souhaitent une censure (21 pts de moins que pour F. Bayrou). 53% des électeurs NFP souhaitent la censure (25 pts de moins) mais sont très divisés : 68% des sympathisants LFI veulent son vote, alors que 68% de ceux du PS ne le souhaitent pas (40 pts de plus que pour F. Bayrou).
Les électeurs Ensemble (86%) et LR (75%) sont opposés au vote de la motion de censure.
La suspension de la réforme des retraites (67%), le renoncement au 49.3 (82%), la hausse des impôts pour les plus fortunés, pour certaines entreprises et sur les holdings, la baisse de la CVAE pour les entreprises, la conférence sociale sur les retraites et la lutte contre les fraudes sont approuvées ; le gel des retraites est rejeté
- Suspension de la réforme des retraites (67% « favorable ») / Renoncement au 49.3 (82%) / Hausse d’impôt pour les plus fortunés (83%), pour certaines entreprises (80%) et taxe sur les holdings (83%) / Baisse puis suppression de la CVAE (59%) / Lutte contre les fraudes fiscale et sociale (91%) / Conférence sociale sur les retraites et le travail (78%) / Gel des prestations sociales dont allocations familiales, aides au logement, etc. (54%)
- Gel des retraites en 2026 (63% opposés) / Gel du barème de l’impôt sur le revenu (58%)
Suspension de la réforme des retraites jusqu’en janvier 2028 : une majorité relative souhaite la suspension définitive (43%, 30% partagent la proposition de Sébastien Lecornu d’une suspension jusqu’en 2028, 26% la rejettent)
53% des électeurs NFP souhaitent une suspension définitive mais les sympathisants LFI (66%) et PS (47% ; 35% jusqu’en 2028) sont divisés.
Une majorité des électeurs Ensemble (50%) sont sur la même ligne que le Premier ministre (34% ne veulent pas de suspension), et une majorité relative des électeurs LR ne souhaitent pas sa suspension (42% ; 34% suspension jusqu’en 2028 ; 23% suspension définitive).
Les électeurs RN sont divisés entre suspension définitive (43%) et rejet de la suspension (36%).
« Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez » et renoncement au 49.3 : 50% saluent un changement de méthode, 49% estiment que cela ne marque pas de rupture avec les gouvernements précédents
7 électeurs sur 10 d’Ensemble et de LR estiment qu’il s’agit d’une rupture, plus de la moitié des électeurs du NFP et du RN sont d’un avis contraire.
Nouveau gouvernement : 64% des Français mécontents de sa composition
Une désapprobation majoritaire chez plus de 3 électeurs sur 4 du NFP et du RN. En revanche, 8 électeurs sur 10 d’Ensemble sont eux satisfaits de ce nouveau gouvernement, tout comme 6 électeurs sur 10 de LR.
Premiers pas de Sébastien Lecornu : 52% estiment qu’il est encore trop tôt pour juger
Il y a un mois, 75% des Français estimaient qu’il était trop tôt pour se prononcer, en recul de 23 points.
23% (+12) jugent qu’ils vont dans la bonne direction, 25% (+11) dans la mauvaise direction.
Image de Sébastien Lecornu : si une majorité relative le juge courageux (48%), capable de faire des compromis avec les formations politiques (41%), sympathique (40%) et compétent (39%), une très large majorité estime qu’il n’a pas les mains libres (66%) et qu’il n’est pas capable de rassembler les Français (51%). Ils sont divisés sur sa capacité d’écoute (38% « oui » vs 39% « non »).
15% à 29% (selon les items) des Français ne parviennent pas à se prononcer.
Son image est nettement meilleure auprès des électeurs Ensemble et LR (15 à 40 points de plus) qu’auprès de ceux du NFP et du RN.
Changement ou stabilité : les Français sont très divisés mais penchent majoritairement pour le changement (53% vs 46%)
53% font le choix du changement sans attendre 2027, notamment les électeurs du RN (75%). Les électeurs NFP sont très divisés (52% vs 48%), entre les sympathisants LFI qui demandent avant tout du changement 79% et les sympathisants PS qui préfèrent la stabilité 71%).
A l’inverse, 46% souhaitent avant tout la stabilité, jugeant qu’on ne peut pas se permettre une nouvelle crise politique, notamment les électeurs Ensemble (82%). Les électeurs LR sont divisés : 61% préfèrent la stabilité, 38% veulent du changement sans attendre 2027.
Dissolution et nouvelles élections législatives : 51% y sont favorables, en recul de 8 points en 1 mois et de 18 points en 1 mois et demi ; 48% y sont opposés
76% des électeurs RN y sont favorables, alors que 76% de ceux d’Ensemble y sont opposés.
54% de ceux du NFP y sont favorables mais ils sont très divisés : 72% des sympathisants LFI y sont favorables, 59% de ceux du PS y sont opposés.
Les électeurs LR sont eux aussi divisés : 63% y sont opposés, 37% y sont favorables.
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