Et si la décriminalisation contribuait à lutter contre le réchauffement climatique? Des chercheurs britanniques ont récemment publié la première partie d’une étude menée sur l’empreinte écologique du crime et évaluée à partir de ses retombées environnementales : coûts de l’enquête policière, des processus judiciaire et pénitentiaire, assurance, frais directs (objets volés, hospitalisations). Assez logiquement, le meurtre se révèle plus coûteux que tout autre délit, avec 71,2 tonnes de CO2 par assassinat. L’étude conclut qu’en raison des gaz à effet de serre émis par les tribunaux et les prisons – et bien que l’empreinte carbone générée par un individu incarcéré soit plus faible que celle d’un citoyen en liberté –, une baisse des cambriolages entrainera toujours une hausse des émissions de CO2.
Le crime coûterait plus qu’il ne paie
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