Dans Le mythe de la Singularité Jean-Gabriel Ganascia s’attache à déconstruire les peurs gravitant autour de l’apprentissage autonome, l’immortalité ou la perte de contrôle des hommes sur les robots. Selon lui, ces débats sont portés par des ingénieurs prisonniers de leur bulle californienne refusant d’accepter que les progrès techniques ne soient pas aussi rapides qu’ils le proclament. Selon Ganascia, la société ferait mieux de s’interroger plus en profondeur sur le rôle des géants de la Silicon Valley et les implications de l’infusion des technologies d’intelligence artificielle dans nos vies. Les promesses de ces technologies prédictives sont grandes, leur champ d’application est vaste et leur développement est aujourd’hui concentré entre trop peu de mains.
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