Une tribune ELABE pour Les Echos.fr.
Après avoir arpenté les derniers virages des Alpes, le 102e Tour de France vient de s’achever à Paris. Comme chaque année, à flanc de montagne, des milliers de spectateurs se sont pressés pour voir passer les champions, autant que la caravane ; à flanc de poste ce sont des millions de téléspectateurs qui, du camping au bureau, ont suivi la compétition centenaire.
Cette année, le spectacle a consacré l’arrivée d’un nouvel invité : le Big Data. Cela fait une dizaine d’années, après avoir conquis le tennis, la natation ou l’athlétisme, que les équipes cyclistes professionnelles se sont emparées des nouveaux outils scientifiques permettant des mesures de performance d’une précision inédite. Avec des capacités de calcul qui autorisent désormais un croisement de cette multitude de données (rythme cardiaque, topographie de l’étape, puissance développée, poids de forme, vitesse de pédalage…), on identifie de potentiels leviers d’amélioration des performances.
Grâce à des capteurs placés tout au long du tracé, le spectateur peut suivre avec exactitude la vitesse, la distance parcourue et les écarts entre chaque coureur. Autant de données qui, articulées entre elles, offrent une véritable modélisation de la course. Cette couche de virtuel permet d’expliquer la performance des athlètes dans une discipline qui a grand besoin d’un surplus de crédibilité. Et l’expérience du spectateur en est enrichie, il peut maintenant prendre conscience de la grandeur des exploits auxquels il assiste en les comparant avec ses propres performances…Lire la suite sur le site Les Echos.fr