Les dépenses de sécurité et de défense

7 Français sur 10 souhaitent voir les dépenses de sécurité et de défense augmenter

Dans le détail 54% des personnes interrogées par Elabe pour Les Echos, Radio Classique et l’Institut Montaigne estiment qu’il faut « augmenter ces dépenses en baissant celles d’autres domaines pour ne pas accroître les déficits publics » et 16% estiment qu’il faut « augmenter ces dépenses mais sans toucher aux autres dépenses, et donc accroître le déficit public ». En revanche, 28% pensent qu’il « n’est pas nécessaire d’augmenter les dépenses de sécurité et de défense ».

Ce souhait d’une augmentation des dépenses de sécurité et de défense tout en baissant celles d’autres domaines est majoritairement partagé auprès de tous les segments de population. D’un point de vue politique, il apparait encore plus prononcé auprès des sympathisants de la droite et du centre (65%) et de ceux du Front National (68%).

En revanche, auprès des sympathisants de la gauche, ils ne sont « que » 43% à choisir cette proposition, alors que 37% d’entre eux estiment qu’il n’est pas nécessaire d’augmenter ces dépenses. Alors que les sympathisants socialistes sont largement en faveur d’une hausse des dépenses de sécurité tout en baissant les autres dépenses (50%), les sympathisants du Front de gauche pensent avant tout qu’il n’est pas nécessaire d’augmenter les dépenses de sécurité et de défense (48%).

77% des Français ne seraient pas prêts à payer plus d’impôts pour augmenter les moyens financiers de défense et de sécurité

Dans le détail, 35% des Français répondent « Non, pas du tout » et 42% « Non, plutôt pas » lorsqu’il leur est demandé s’ils seraient prêts à payer plus d’impôts afin d’augmenter les moyens financiers dédiés à la défense et la sécurité. En revanche, ils sont 23% à déclarer qu’il seraient prêts à en payer davantage.

Le refus de payer plus d’impôts pour augmenter les moyens de la défense et de la sécurité est largement partagé auprès de tous les segments politiques, et est encore plus fort auprès des sympathisants du Front National (81%) et des personnes se déclarant sans préférence partisane (83%). Parmi les sympathisants de la droite et du centre, 75% d’entre eux expriment leur refus, alors qu’ils ne sont « que » 68% chez les sympathisants de la gauche.

Télécharger ici : Les dépenses de sécurité et de défense / Sondage ELABE pour LES ECHOS, RADIO CLASSIQUE et L’INSTITUT MONTAIGNE