Se rafraîchir sans réchauffer la planète

C’est un phénomène en constante progression : à mesure que les températures augmentent et que les revenus progressent à l’échelle mondiale, les ventes d’appareils de climatisation explosent. Si l’équation laisse augurer de beaux jours à ce marché dans les pays émergents (à commencer par l’Inde qui arrive en tête avec une population quatre fois plus importante que celle des Etats-Unis et des températures atteignant 51°C cette année), on en imagine aisément l’ampleur des dégâts sur les émissions de CO2. Une étude récemment publiée dans Proceedings of the National Academy of Science souligne toutefois que les ravages de cette hyperinflation énergétique ne relèvent pas de la fatalité. Non seulement, le salut environnemental viendra des avancées technologiques (les systèmes de climatisation utilisent moitié moins d’énergie aujourd’hui qu’il y a 30 ans), mais une électricité rendue coûteuse par l’instauration d’une taxe carbone permettra à coup sûr de ralentir l’usage de la climatisation et d’accélérer l’innovation dans le domaine de l’efficacité énergétique. 

http://theconversation.com/le-prix-a-payer-pour-un-monde-toujours-plus-climatise-63027