La République française peut-elle être une start-up?

Parce qu’elle fonctionne comme une démocratie depuis 220 ans et qu’elle est la cinquième puissance mondiale et nucléaire, la France porte une responsabilité autrement plus importante qu’une start-up qui nourrit un intérêt particulier. Avec 67 millions de citoyens dont 9 millions de pauvres et 4 millions de mal-logés, la France doit penser à l’intérêt général, au-delà des ambitions individuelles, et doit agir dans une logique de progrès pour l’humanité, plutôt que d’accumulation de capital estime l’entrepreneur Mehdi Medjaoui. Il faut se projeter sur le long terme et assurer la stabilité des infrastructures pour construire un avenir collectif. Un échec menacerait la vie de milliers de gens… un risque bien supérieur aux défaillances d’une application. Un déséquilibre des enjeux qui rend dangereux  une quelconque assimilation entre un Etat démocratique et une jeune entreprise.  D’autant que 90% des start-up meurent lors de leurs 5 premières années. En revanche, le pays doit devenir un Etat entrepreneurial avec un rôle de régulateur permettant l’émergence d’un écosystème fertile à l’innovation et en assurant l’équité, la stabilité et la transparence du marché.

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