La question a été débattue, en prévention d’une session plénière sur le rapport de Mady Delvaux-Stehres, au parlement européen le mardi 7 février : devrait-on accorder un statut juridique aux robots ? Les fabricants sont responsables des agissements de leurs inventions, ou bien leurs utilisateurs. La question n’est pas complètement nouvelle mais avec le développement de l’apprentissage autonome des machines, elle prend une nouvelle dimension. Comment appréhender la responsabilité des robots qui pourront bientôt apprendre et évoluer par eux même ? En cas d’incidents, la faute à qui ? Si l’on semble se diriger vers la définition d’une personnalité électronique, avec des responsabilités limitées, ses contours restent encore flous. Le débat n’est pas tranché mais pourrait rapidement s’avérer déjà obsolète si l’Europe (malgré les efforts allemands et suisses) ne rattrape pas son retard sur la Chine, le Japon, La Corée du Sud ou les Etats-Unis.
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