Rachida Dati est nettement plus connue que les autres personnalités testées. Au PS, Emmanuel Grégoire bénéficie d’une plus grande notoriété que Rémi Féraud. Rachida Dati est connue de nom par 97% des inscrits sur les listes électorales de Paris, dont 80% assez bien ou très bien.
La plupart des autres personnalités sont connues de nom par 6 à 7 Parisiens sur 10 (dont 25% à 37% bien) :
- Thierry Mariani 67%, dont 33%
- Sophia Chikirou 64%, dont 34%
- Sarah Knafo 63%, dont 37%
- Emmanuel Grégoire 60%, dont 27%
- David Belliard 60%, dont 25%
- Ian Brossat 59%, dont 37%
Pierre-Yves Bournazel est légèrement en retrait : 1 Parisien sur 2 le connaissent au moins de nom (51%), dont 1 sur 4 déclarent bien le connaître (23%).
Rémi Féraud est lui connu de nom de moins d’un Parisien sur 2 (42%), dont seulement 15% bien.
Une image contrastée pour toutes les personnalités. Rachida Dati bénéficie du plus fort taux d’image positive, mais également d’image négative.
Rachida Dati bénéficie du capital d’image positive le plus large (42%) parmi les personnalités testées, mais clive fortement (54% image négative, solde « image positive-négative » de -12). Elle a une bonne image auprès des électeurs Ensemble (64% d’image positive, solde +30) et LR (60%, +28), mais divise les électeurs RN (45%, -6), et a une mauvaise image auprès des électeurs NFP (79% d’image négative, solde -59).
Moins connus, les personnalités de gauche Ian Brossat (30% image positive), Emmanuel Grégoire (30%), Rémi Féraud (20%) et David Belliard (25%) ont un taux d’image positive plus modeste, mais sont légèrement moins clivants : solde d’image entre -2 et +1, sauf pour David Belliard à 35% d’image négative (-10).
Sophia Chikirou est quant à elle nettement plus clivante (22%, -20).
Ian Brossat est la personnalité la plus appréciée au sein de l’électorat NFP, avec 49% d’image positive et un solde de +29.
Derrière, Emmanuel Grégoire recueille 42% d’image positive (solde de +16), David Belliard 39% (+8) et Rémi Féraud 26% (+9).
La candidate LFI Sophia Chikirou divise la gauche : elle bénéficie d’une image positive auprès des électeurs LFI aux européennes 2024 (53% image positive, solde +19), divise les écologistes (34%, -2), et a une mauvaise image auprès des électeurs PS (64% image négative, solde -53).
Pierre-Yves Bournazel (25%) a une image équilibrée : 25% « positive », 25% « négative ».
Il bénéficie d’une image positive auprès des mêmes électorats que Rachida Dati (40%, +14 parmi les électeurs Ensemble et 47%, +29 parmi les électeurs LR) mais souffre en comparaison d’un manque de notoriété.
De la même façon que Sophia Chikirou, Sarah Knafo (23% image positive, solde -17) et Thierry Mariani (19%, -29) sont les personnalités ayant la moins bonne qualité d’image.
Rachida Dati serait nettement en tête au 1er tour avec 28% à 34% des intentions de vote. Un total « gauche » élevé (environ 50%) mais une gauche fragmentée : PS, EELV et LFI dans un mouchoir de poche. Pour le PS, Emmanuel Grégoire ferait mieux que Rémi Féraud.
Quelle que soit la configuration, Rachida Dati serait largement en tête au 1er tour : elle recueillerait 34% des intentions de vote en l’absence de Pierre-Yves Bournazel (12 à 15 points d’avance sur le second candidat), et 28% à 30% s’il est candidat (+8 à +13).
La liste Horizons qu’il mènerait recueillerait 7% à 8% des intentions de vote, et « pénaliserait » Rachida Dati de 4 à 6 points (par rapport aux hypothèses sans candidature de Pierre-Yves Bournazel).
Sans Pierre-Yves Bournazel, Rachida Dati obtiendrait le vote de la quasi-totalité des électeurs LR aux dernières élections législatives (93% à 94% des reports de voix), et 78% des électeurs Ensemble (le complément s’orienterait vers les listes PS et EELV).
Dans l’hypothèse d’une candidature Horizons menée par Pierre-Yves Bournazel, Rachida Dati ne perdrait qu’une petite partie des électeurs LR (81% pour Dati, 14% pour Bournazel) et Ensemble (60% à 63% pour Dati, 20% à 21% pour Bournazel).
Elle recueillerait par ailleurs 10% des voix du RN.
La liste EELV menée par David Belliard recueillerait 17% à 22% des intentions de vote (selon les hypothèses d’offre électorale), la liste PS-PC menée par Rémi Féraud ou Emmanuel Grégoire 14% à 19%, et la liste LFI menée par Sophia Chikirou 14% à 17%.
Au PS, Emmanuel Grégoire (16% à 19%) ferait légèrement mieux que Rémi Féraud (14% à 15%).
Les voix du NFP aux élections législatives de 2024 se partageraient quasi-équitablement entre les 3 listes de gauche.
En considérant les électorats des élections européennes de 2024 (où la gauche était divisée) :
- David Belliard récupérerait les voix d’environ 7 électeurs sur 10 d’EELV (le complément s’orienterait vers la liste PS/PC).
- Emmanuel Grégoire et Rémi Féraud peineraient à faire le plein auprès de l’électorat de Raphaël Glucksmann, ne récupérant que la moitié de ses voix avec Emmanuel Grégoire et 4 sur 10 avec Rémi Féraud. Le complément s’orienterait majoritairement vers la liste EELV (entre 2 et 4 sur 10), et dans une moindre mesure vers Rachida Dati (environ 1 sur 10).
- Sophia Chikirou récupérerait les voix d’environ 7 électeurs sur 10 de LFI (le complément se partagerait entre les listes PS-PC et EELV).
Le candidat RN Thierry Mariani recueillerait 7% à 8% des intentions de vote, et la candidate Reconquête Sarah Knafo 5% à 6%.
Les voix du RN aux législatives 2024 se partageraient ainsi : 60% pour le candidat RN, 30% pour la candidate Reconquête, 10% pour Rachida Dati.
Si le RN avait obtenu seulement 1,5% des voix aux dernières élections municipales, le RN (8,5%) et Reconquête (6%) ont rassemblé 14,5% des voix aux élections européennes de 2024.
Quelles priorités d’action pour le futur maire de Paris ? Sécurité, propreté et logement. La sécurité en priorité absolue à droite et au centre, le thème du logement rassemble à gauche.
Au global, la sécurité est la priorité d’action pour 42% des Parisiens (dont 23% en 1er), légèrement devant la propreté et l’entretien de la ville (44% dont 14%) et le logement (37% dont 18%).
Les transports en commun (29%), l’adaptation aux conséquences du dérèglement climatique (27%) et l’accès aux soins (26%) sont cités par plus d’un sur quatre.
Les choix entre les différentes priorités d’action révèlent une forte polarisation politique:
- Auprès des électeurs potentiels de Sophia Chikirou (LFI) : logement (51% dans l’hypothèse « Emmanuel Grégoire candidat PS, et candidature de Pierre-Yves Bournazel)
- Auprès des électeurs potentiels d’Emmanuel Grégoire (PS, PC) : logement (51%)
- Auprès des électeurs potentiels de David Belliard (EELV) : adaptation aux conséquences du dérèglement climatique (57%) et logement (56%)
- Auprès des électeurs potentiels de Rachida Dati (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) : sécurité (67%), propreté/entretien de la ville (53%)
- Auprès des électeurs potentiels de Pierre-Yves Bournazel (Horizons) : propreté et entretien de la ville (59%)
- Auprès des électeurs potentiels de Thierry Mariani (RN) : sécurité (66%)
- Auprès des électeurs potentiels de Sarah Knafo (Reconquête) : sécurité (83%), propreté/entretien de la ville (59%)
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