Interview de Bernard Sananes par L’Opinion.
Pour le président et fondateur de la société d’études et de conseil ELABE, « si la primaire de la droite emprunte les mêmes fondamentaux que la primaire socialiste, la sociologie renforcée de cadres, de retraités et d’urbains paraît plus favorable à Juppé et la géographie des zones de force des Républicains semble plus favorable à Sarkozy ».
Les différents ténors des Républicains font une rentrée en ordre dispersé avec un seul objectif en tête : la primaire, qui aura lieu dans plus d’un an. Celle-ci peut-elle bien se passer ?
La droite va devoir composer avec un élément nouveau pour elle. Si à l’époque, la primaire socialiste a été largement moquée par nombre de ses responsables, elle a acquis alors ses lettres de noblesse : elle a connu un grand succès de participation et elle a mené à la victoire. Aujourd’hui, ses sympathisants la plébiscitent à 80 %. Il y aura donc une pression pour que cela ne soit pas un pugilat. Ses protagonistes en prendront rapidement conscience et devront jouer le jeu. Par rapport à la gauche, il y aura néanmoins une différence forte – qui vaudra aussi pour la présidentielle. Pour la première fois, un président de la République battu va tenter de retrouver les suffrages des Français. A la différence de Nicolas Sarkozy, Valéry Giscard d’Estaing n’avait fait qu’un tour de piste…Lire la suite sur le site de L’Opinion