Les Français et La République en marche

36% des Français « ni à gauche, ni au centre, ni à droite » (+4 points par rapport à septembre 2015)

Ce score est en augmentation de quatre points depuis septembre 2015 (sondage ELABE pour Atlantico).
14% des Français se classent au centre. 28% (-1 point) se positionnent à droite (dont 19% « à droite » et 9% « très à droite ») et 22% (-6 points) à gauche (dont 19% « à gauche » et 3% « très à gauche »).
Les électeurs d’Emmanuel Macron au 1er tour de l’élection présidentielle forment l’électorat le plus hétérogène sur cette question d’auto-positionnement. Ils se partagent entre le centre (32%), la gauche (pour 29%), le refus de se positionner sur l’axe gauche/droite (« ni à gauche, ni au centre, ni à droite » pour 25%), et la droite (14%).

La République en marche : « ni à gauche, ni à droite, ni au centre » pour une majorité relative de 35% des Français, « au centre » pour 24%.

Près de 6 Français sur 10 (59%) ne positionnent pas La République en marche sur le clivage gauche / droite.
29% des Français considèrent que le parti est à droite (dont 24% « à droite » et 5% « très à droite »). 12% le positionnent à gauche de l’échiquier politique (dont 10% « à gauche » et 2% « très à gauche »).

Cette perception varie fortement selon le vote au 1er tour de l’élection présidentielle. Seules les personnes se considérant à gauche sont majoritaires à positionner le parti présidentiel sur autre bord politique que le leur. Ainsi, 40% d’entre eux considèrent qu’il est de droite. A l’inverse, les personnes s’auto-positionnant au centre, à droite ou « ni à gauche, ni à droite, ni au centre » considèrent majoritairement que ce parti est du même bord politique que le leur (respectivement 59%, 38% et 69%).

Cette perception varie également selon le profil sociodémographique des répondants. Ainsi, si les catégories socioprofessionnelles supérieures le positionnent à droite (36%), les catégories populaires considèrent majoritairement (44%) qu’il n’est « ni à gauche, ni à droite, ni au centre ».

Enfin, les personnes âgées de 25 à 34 ans (39%), de 35 à 49 ans (34%) et de 50 à 64 ans (38%) considèrent majoritairement que La République en marche n’est « ni à gauche, ni à droite, ni au centre ». Les plus jeunes (18 à 24 ans) et les séniors (+ de 65 ans) sont très partagés entre, d’un côté, le classer à droite (respectivement 29% et 35%) et, de l’autre, le considérer inclassable (« ni à gauche, ni à droite, ni au centre », respectivement 31% et 34%).

La République en Marche : « un parti comme les autres » pour 62% des Français.

S’il est inclassable sur le traditionnel clivage gauche / droite pour un tiers des Français, il est néanmoins un parti banal pour un peu plus de 6 Français sur 10. A l’inverse, 37% estiment que c’est « un parti qui change la manière de faire de la politique ».

Dans le détail, seules les personnes âgées de plus de 65 ans jugent à une courte majorité (54%) que ce parti renouvelle la manière de faire de la politique. Les 25 à 34 ans (76%), les 35-49 ans (66%) et les 50-64 ans (67%) sont plus nombreux que la moyenne des Français à considérer qu’il est « un parti comme les autres ».

D’un point de vue politique, seul l’électorat d’Emmanuel Macron au 1er tour de la présidentielle estiment qu’il « change la manière de faire de la politique » (67%).
Les électeurs de Marine Le Pen (75%) et de Jean-Luc Mélenchon (70%) jugent majoritairement que c’est « un parti comme les autres ». Si les électeurs de Benoit Hamon (61%) et de François Fillon (55%) sont plus partagés, ils en ont également majoritairement l’image d’un parti banal.

Sept Français sur dix estiment que Christophe Castaner doit quitter le Gouvernement s’il est élu délégué général de la République en marche.

A l’inverse, 29% considèrent qu’il peut rester au Gouvernement.

L’opinion qu’il doit quitter le gouvernement suite à son élection est majoritaire quel que soit le profil sociodémographique des répondants. Cette tendance est toutefois accentuée parmi les ouvriers (81%), mais s’atténue chez le 18-24 ans (56%).

Du point de vue politique, la préférence pour un non cumul des deux mandats est forte auprès des électeurs de Marine Le Pen (81%), de Jean-Luc Mélenchon (75%), de François Fillon (70%), et de Benoît Hamon (67%). Les électeurs d’Emmanuel Macron, bien que davantage partagés, sont néanmoins une majorité à estimer que Christophe Castaner devrait quitter le Gouvernement (59%).

 

Télécharger ici : Les Français et La République en marche / Sondage Elabe pour BFMTV