Environnement : le défi de nos ressources

En 2050, notre planète comptera 9 milliards d’habitants à nourrir.
Nous devrons répondre à une demande énergétique multipliée par deux et faire face à des pollutions de l’eau, de l’air et des sols de plus en plus complexes à traiter.

En 2018, comment les habitants du monde appréhendent-ils la situation alimentaire, énergétique et écologique de leurs pays ? Au-delà des inégalités économiques et de développement, des différences culturelles, partagent-ils une commune vision de ces enjeux ? Comment se projettent-ils dans l’avenir ? Pensent-ils l’homme capable de relever le défi de nos ressources ?

Découvrez les inquiétudes et les espoirs de 14 000 habitants interrogés dans 28 pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Océanie.

Le défi de nos ressources est universel et s’impose désormais comme un combat qui ne peut être que commun

Dans chacun des 28 pays interrogés, quels que soient le niveau de développement, la qualité objective de l’accès aux ressources et à l’alimentation, le niveau de pollution de l’eau, de l’air et des sols, 84% à 98% des habitants affirment que quel que soit le pays dans lequel on vit, nos destins sont tous liés par les choix que nous faisons aujourd’hui en matière d’énergie, d’alimentation et de lutte contre les pollutions.

 

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La certitude de cette solidarité de destins s’accompagne d’un sentiment d’urgence qui traverse les frontières

Sur les cinq continents, une majorité des habitants des pays interrogés juge qu’il est nécessaire d’agir rapidement pour relever les défis écologiques, énergétiques et alimentaires (urgence moyenne de chaque défi établie à 6.6/10 sur une échelle de 0 à 10).
Le développement de la part des énergies renouvelables dans les sources d’énergie utilisées pour couvrir les besoins de leur pays, la qualité de l’air, l’accès à une alimentation de bonne qualité pour la santé et en quantité suffisante pour couvrir les besoins de chacun, et la qualité de l’eau sont les cinq enjeux les plus fréquemment prioritaires.

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Mais si la nécessité d’agir est partagée, l’intensité de l’urgence et les priorités d’actions dépendent étroitement de la situation actuelle. Et les inégalités sont criantes, l’hétérogénéité des diagnostics frappante

Deux scenarii extrêmes se dessinent : la Côte d’Ivoire et la Suède.

  • La Côte d’Ivoire se distingue par sa vulnérabilité actuelle, l’urgence perçue absolue d’agir sur les trois fronts de l’alimentation, de l’énergie et des pollutions, mais son refus net du fatalisme que traduit sa confiance en l’avenir.
  • La Suède (et sa situation objective) offre un contraste saisissant : elle fait un bilan très positif de sa situation alimentaire, énergétique et écologique, prône la vigilance sans exprimer d’urgence. Elle affiche une très solide confiance en l’avenir.

 

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Entre ces antipodes, une multitude de situations et de priorités se dessinent[1]. Analyse détaillée des groupes de pays 

 Malgré cette hétérogénéité, les citoyens du monde partagent une attitude commune : le renoncement n’est pas une option

En dépit des peurs qui s’expriment, une majorité des 28 opinions publiques fait le choix de l’espoir – souvent prudent, résolu dans quelques pays. Elles jugent que leur pays a les capacités de relever les défis alimentaires, énergétiques et écologiques. Et comme en témoignent les Ivoiriens, les pays les plus vulnérables ne sont pas les moins confiants.

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C’est d’abord à l’intelligence humaine que les 14 000 personnes interrogées font confiance pour relever le défi de nos ressources

Créativité (innovations technologiques, 85%) et responsabilité individuelle (évolution des comportements individuels, 84%) sont les deux premiers leviers du changement de paradigme dans une très grande majorité de pays, juste devant les financements (83%) et la réglementation (80%).

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S’ils croient l’homme capable de concevoir des solutions, les citoyens du monde sont globalement prudents sur la capacité de leur mise en œuvre à grande échelle dans leur pays dans les 20 prochaines années

  • Probablement parce que de nombreux pays en ont déjà pris le chemin ou constaté que d’autres l’avaient emprunté avec de premiers succès, énergies renouvelables et valorisation matière et énergétique des déchets sont les solutions dont la mise en œuvre est jugée la plus crédible.

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  • Difficulté à réfléchir le monde autrement ou à concevoir ce que l’on ne connaît pas, ils doutent en revanche de la capacité de leur pays à déployer l’agriculture urbaine, l’ento-raffinerie, ou la captation du CO2 pour le stocker et / ou le réutiliser.

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Charge aux entreprises et aux acteurs publics d’en démontrer l’utilité et la performance pour relever le défi de nos ressources et accompagner les 9 milliards d’êtres humains qui peupleront notre planète en 2050 à réfléchir le monde autrement.
[1] Au total, 8 “groupes” de pays, au sein desquels les opinions publiques suivent des schémas communs. Découvrez l’exhaustivité des données de l’étude sur www.challenge-of-resources.veolia.com


Télécharger l’analyse globale et des groupes de pays
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Périmètre et méthode

Etude réalisée dans 28 pays auprès d’échantillons nationaux représentatifs de la population résidente âgée de 18 ans et + (500 personnes interrogées dans chaque pays, soit 14 000 répondants).
Représentativité assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables de genre, âge, catégorie socio-professionnelle ou référence équivalente selon pays, et région.

Afrique Amérique Asie Europe Océanie
Afrique du Sud Argentine Arabie Saoudite Allemagne Australie
Côte d’Ivoire Brésil Chine Belgique
Maroc Canada Corée du Sud Espagne
Colombie Emirats arabes unis France
Etats-Unis Inde Hongrie
Mexique Japon Italie
Pays-Bas
Pologne
République Tchèque
Royaume-Uni
Slovaquie
Suède

Interrogation online (à l’exception de la Côte d’Ivoire : recueil en face à face).
Terrains réalisés du 10 novembre au 4 décembre 2017.