“ Transformation écologique : sommes-nous (toujours) prêts ? ”
Alors que des voix s’élèvent dans de nombreux pays pour appeler à une pause écologique, la 2ème édition du baromètre de la transformation écologique Veolia / Elabe révèle une opinion publique mondiale majoritairement convaincue que l’inaction coûtera plus cher à l’humanité que les investissements nécessaires à la transition écologique.
Sur tous les continents, les populations redoutent une dégradation de leurs conditions de vie et craignent de tomber malade à cause des pollutions.
En 18 mois, la panne de l’imaginaire écologique et des résultats concrets jugés trop peu nombreux ont fait basculer de nombreux pays dans le fatalisme.
Mais, partout, la protection de la santé est devenue un puissant levier pour donner envie d’écologie et consentir aux changements de comportements ou aux surcoûts des solutions écologiques.
#1 – La tentation du fatalisme écologique grandit, l’imaginaire écologique est en panne
- 35% (+3 en 18 mois) ont un doute sur la possibilité de limiter le dérèglement climatique et les pollutions. 55% pensent que l’avenir est encore entre nos mains, en recul de 4 points.
- 62% (+2) ont du mal à imaginer à quoi pourrait ressembler la vie quotidienne après la transformation écologique
#2 – Mais la certitude que l’inaction écologique coûtera plus cher que l’action
- 66% pensent que les coûts des conséquences du dérèglement climatique et des pollutions vont être plus importants que les investissements nécessaires à la transformation écologique
#3 – Car ne rien faire, c’est être exposé à la plus grande menace sanitaire
- Pour 75%, « le changement climatique est la plus grande menace sanitaire à laquelle l’humanité est confrontée »
- 71% se sentent vulnérables et exposés à des conditions de vie de plus en plus rudes
- 66% craignent de tomber malade à cause des pollutions, 58% d’avoir des Problèmes de santé mentale
#4 – Pour donner envie d’écologie, l’opinion demande des résultats concrets, pour protéger la santé et sécuriser l’accès aux services essentiels
- Ce qui donnerait vraiment envie aux citoyens de changer leurs habitudes et accepter des surcoûts ? Que les solutions écologiques leur permettent de protéger ou améliorer leur SANTÉ et celle de leurs proches (67%)
Que sommes-nous prêts à faire ?
- Réutilisation des eaux usées traitées :
- Manger des aliments issus d’une agriculture qui utilise de l’eau recyclée pour réduire les risques de manquer d’eau pour la consommation, l’agriculture et l’économie du pays : 79% y sont prêts (+10 en 18 mois)
- Boire de l’eau potable issue du recyclage des eaux usées pour réduire les risques de manquer d’eau pour la consommation, l’agriculture et l’économie du pays : 66% (+13 en 18 mois)
- Dépollution de l’eau : payer plus cher l’eau pour éliminer les micropolluants et réduire les risques pour la santé (84%)
- Energie locale et peu carbonée : Payer un peu plus cher l’énergie pour qu’elle soit produite localement et à partir de déchets non recyclables et de biomasse, pour sécuriser l’approvisionnement du territoire en énergie (82%) et pour réduire les émissions de CO2 (80%)
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