L’Etat actionnaire : 44% des Français souhaitent que l’Etat conserve ses participations au niveau actuel.
28% estiment qu’il devrait réduire significativement le volume de ses participations, 27% qu’il devrait l’augmenter significativement.
Dans le détail, l’ensemble des catégories de population sociodémographiques et professionnelles partagent majoritairement la volonté d’un statu quo quant au niveau des participations de l’Etat.
D’un point de vue politique, si l’ensemble des principaux électorats de l’élection présidentielle se prononce en majorité pour un statu quo, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon sont 38% à estimer qu’il faudrait augmenter le niveau des participations, et seulement 17% le réduire. A l’inverse, 40% des électeurs de François Fillon souhaite une réduction.
Les électeurs d’Emmanuel Macron et de Benoît Hamon se prononcent dans une proportion encore plus large que la moyenne, pour une conservation du niveau actuel (respectivement 50% et 60%).
Quelle que soit l’entreprise, les Français sont très partagés sur la cession d’une partie du capital détenu.
Invités à se prononcer sur chacune des sept entreprises testées, 45% à 54% des Français se montrent favorables à la cession d’une partie du capital, selon l’entreprise. Mais seulement 13% à 17% déclarent y être très favorable.
Orange (54%) et Renault (53%) sont les entreprises pour lesquelles les Français se montrent les plus favorables, alors que la SNCF (47%) et La Poste (45%) sont celles pour lesquelles les réticences sont les plus importantes.
D’un point de vue politique, les électeurs de François Fillon se montrent systématiquement plus favorables à une cession d’un partie du capital détenu : entre 62% et 71% selon l’entreprise.
Une courte majorité des électeurs d’Emmanuel Macron se montre favorable à une cession, hormis pour la SNCF et La Poste (respectivement 48% et 43%).
Les électeurs de Marine Le Pen se montrent très partagés (entre 46% et 53%), alors que les électeurs de Jean-Luc Mélenchon sont plus clairement opposés à la cession d’une partie du capital (seuls 23% à 35% se montrent favorables, 65% à 76% opposés).
Télécharger ici : L’Etat actionnaire / Sondage ELABE pour Les Echos, Radio Classique et l’Institut Montaigne