Pourrait-on ne travailler que 32h par semaine ?

La réduction du temps de travail peut-elle être la solution au chômage ? Certains candidats à la présidentielle prônent la semaine de 32 heures. Pendant que le chômage croît et que les politiques, comme les économistes, louchent sur la courbe de la croissance, les promoteurs de cette alternative estiment qu’elle permettrait de mieux répartir le travail entre chômeurs et travailleurs débordés. L’hypothèse est séduisante mais pour le chercheur Michel Berry, elle se heurte aux réalités de la concurrence, toutes les entreprises ne peuvent pas être traitées sur un même pied d’égalité : les secteurs exposés à la concurrence extérieure se verront difficilement dicter les mêmes règles que les secteurs abrités. La distinction entre les deux camps n’est pas aisée et il est peu probable que l’Etat puisse mettre en œuvre deux régimes distincts sur des critères aussi fluctuants.

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